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L’étude révèle le manque de sensibilisation des professionnels interrogés aux nouvelles exigences qui vont leur être imposées ou encore aux moyens de s’y préparer, puisque seulement 37 % d’entre eux se sentent totalement familiers avec le RGPD et les implications pour l’organisation. Malgré tout, 88,9 % ont confiance sur le fait que leur entreprise soit préparée à la mise en conformité, et 44,7 % estiment être parfaitement conformes à ce jour. Un grand nombre de professionnels se sent donc prêt sans pour autant maîtriser l’ensemble du règlement. Le principal frein étant selon eux le manque de personnel qualifié (21,7%), disposant des compétences clés. Viennent ensuite le manque de budget (20,3%) et le manque de compréhension face aux enjeux et à l’urgence de la situation (14,3 %).
Le règlement conforte le rôle du Data Protection Officer (DPO), anciennement appelé Correspondant Informatiques et Liberté (CIL), obligatoire pour les organismes publiques et les organismes privés collectant des données dites sensibles ou personnelles à grande échelle. Son rôle sera de veiller au respect de la nouvelle réglementation européenne. Plus de la moitié des entreprises (53,8 % des répondants) identifient un DPO dans leur organisation, ce qui confirme la prise de conscience du sujet.
Sur la question de la responsabilité, le DSI est au centre du jeu : 45,7 % des professionnels interrogés estiment que la mise en conformité doit être assurée par le département IT/Sécurité et ils sont 69,7% à le considérer comme responsable en cas de fuite de données ou d’attaque.
Concernant la participation, le département juridique n’est directement concerné que pour 30%, tout comme le département RH (30,3%). La direction générale est quant à elle considérée comme participant à la mise en conformité pour 23,3% des personnes interrogées.
L’étude nous révèle un fait étonnant : alors que les services marketing vont devoir mettre à jour les politiques de confidentialité de leurs sites internet, s’assurer de la bonne gestion du consentement utilisateur mais aussi interroger leurs prestataires de services (marketing automatisé, gestion de la relation client), ils ne sont pas perçus comme des participants impliqués dans la mise en conformité (8%).
Le RGPD implique une vigilance accrue au niveau des cyber attaques et la mise en place d’un plan d’action. L’étude révèle à ce sujet un retour plutôt optimiste de la part des professionnels concernant la capacité de réaction et de réponse des organisations face à ce type d’incident, puisque 78,9 % sont convaincus que leur organisation est capable de détecter une intrusion, et 69,7 % pensent que cette dernière dispose d’un plan de réponse fonctionnel en cas d’intrusion. 46,6% pensent que leur organisation a détecté entre 1 et 5 attaques les 12 derniers mois, un chiffre à mettre en relation au 26,3 % qui pensent n’avoir jamais subi d’attaques.
Le fait est que peu d’organisations ont mis en place des services ou solutions adaptés pour prévenir les fuites de données et répondre en cas d’incidents. Un constat que l’on retrouve à travers l’étude puisque seulement 18,1 % des profils interrogés ont mis en place un outil de gestion des évènements et des informations de sécurité (SIEM), 20,1 % un outil de gestion des vulnérabilités, 22,1 % un outil de gestion des correctifs, et près de 28% un service de réponse à incident.
« Avec la médiatisation d’attaques de grande ampleur telles que WannaCry et le RGPD, dont la date de mise en application se rapproche à grand pas, 2017 marque l’année de la prise de conscience pour les entreprises.», déclare Olivier Quiniou, Head of Corporate Sales, France, UK, Irlande et BeNeLux chez F-Secure. « Qu’il s’agisse d’attaques ciblées ou de masse, ce sont toutes les entreprises et organisations qui sont aujourd’hui concernées. La différence se situe dans la prise de conscience de ces dernières : il y a celles qui savent qu’elles ont été attaquées et celles qui ne le savent pas. C’est le constat dressé par notre étude européenne. 2018 doit être pour les entreprises l’année de l’action ».
Guide pratique sur le RPGD et infographie disponibles sur demande auprès du service de presse de F-Secure
Méthodologie
Etude réalisée en août 2017 avec le panel Toluna (900 professionnels interrogés en France, UK, Belgique et Pays-Bas)
En France, 300 professionnels ont été interrogés en ligne : 133 répondants pour les fonctions IT, 67 pour les directions générales et départements Finance, 100 issus d’autres directions (RH, Ventes et Marketing, Juridique, Opérations, Produit).
Fondée en 1988, F-Secure est une entreprise finlandaise spécialisée en cybersécurité et cotée au NASDAQ OMX Helsinki Ltd. Depuis plus de trente ans, nous protégeons des dizaines de milliers d’entreprises et des millions de particuliers grâce à notre réseau de partenaires de distribution, et plus de 200 fournisseurs de services. Des solutions de protection des postes de travail à la détection et réponses aux menaces avancées, nous veillons à ce que nos utilisateurs puissent compter sur une cyber sécurité de haut-niveau. L’alliance unique de l’expertise humaine de solutions logicielles et d’intelligence artificielle nous permet d’être reconnu comme un acteur incontournable du marché européen.
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